Archives d’Auteur: ouerghi

enseignant universitaire

Open Source + Cloud = ???

Aujourd’hui, dès qu’il est question de logiciels d’entreprises, on parle du Cloud, du Cloud et encore du Cloud comme s’il s’agissait d’un remède à tout. Il y a 10 ans, on parlait beaucoup de Logiciel Libre et de Logiciel Open Source et on soutenait que c’était « la chose » à faire pour répondre aux divers besoins de l’entreprise pour lesquels on n’avait pas forcément un budget conséquent.

Et si je vous parlais de la combinaison du Cloud et de l’Open Source …. Qu’en pensez-vous ?

 1- C’est quoi le Cloud et pourquoi du Cloud ?

Le Cloud peut être défini comme un ensemble de matériels, de raccordements réseau et de logiciels qui fournit des services sophistiqués que les individus et les collectivités peuvent exploiter à volonté depuis n’importe où dans le monde.

Cette définition trop vague ne dit pas que le Cloud peut être public, privée ou hybride ou que le Cloud est confronté à l’exigence d’interopérabilité entre les divers fournisseurs ou que le Cloud doit garantir plus qu’auparavant la protection des données privées, …

En définitive on se contentera dans ce qui suit de clarifier les divers modèles du Cloud et les raisons de l’adopter par les entreprises.

 1.1- Modèles Iaas, PaaS et SaaS du Cloud

L’une des idées fortes qui se cache derrière la notion du Cloud est l’abstraction de la plateforme d’une application, à différents niveaux. On parle des modèles XaaS à savoir principalement :

  • IaaS (Infrastructure as a Service) lorsque l’on abstrait uniquement l’infrastructure physique d’une application. On conserve ainsi la notion de serveur, sur lequel une plateforme applicative LAMP, ou encore J2EE reste à installer. Dans ce mode, le fournisseur comme par exemple Amazon ne fournit donc que des infrastructures de calcul, stockage réseau, systèmes, sur lesquelles l’utilisateur exécute ses applications, systèmes d’exploitation, environnement d’exécution.
  • PaaS (Platform as a Service) lorsque l’on abstrait cette fois-ci la plateforme, c’est ce que font des services comme Microsoft Azure ou Google App Engine. Dans ce modèle, le service fournit une plateforme d’exécution pour des applications écrites et paramétrées par l’utilisateur du service ; l’utilisateur ne maitrise ni le serveur, ni le système d’exploitation, ni le réseau…
  • SaaS (Software as a Service) lorsqu’on abstrait tout, y compris l’application que l’utilisateur n’administre pas, pas plus que l’entreprise, et dont l’exécution s’effectue sur une infrastructure Cloud. Ce qui est ni plus ni moins que la fourniture « traditionnelle » de service payant via une application web. Les fers de lance de cette approche sont par exemple SalesForce ou encore Google Apps.

 

Lorsqu’on compare ces trois modèles Cloud avec le modèle classe utilisé en interne les entreprises, et notamment sur l’axe « responsabilité », on comprend beaucoup mieux l’actuel engouement des entreprises pour le Cloud : elles veulent se concentrer sur leur cœur de métier et externaliser tout le reste !

1.2- Raisons pour passer au Cloud (si ce n’est pas déjà fait)

Il semble aujourd’hui qu’il y a beaucoup de bonnes raisons pour lesquelles les entreprises peuvent être intéressées par des offres de Cloud. Et inversement, il y a beaucoup de bonnes raisons pour lesquelles un fournisseur de solutions a intérêt à offrir des solutions de ce type. Mais concentrons-nous uniquement sur la première catégorie.

La premières raison qui pousse les entreprises à passer au mode Cloud est l’intérêt économique. En effet, avec ce modèle de service « on demand », le client ne paie plus que ce qu’il utilise et cerise sur le gâteau, il n’a plus à dépenser des frais d’investissement. La plupart du temps, ce client paye seulement un loyer mensuel dont il connait à l’avance le prix : il n’y a plus de mauvaise surprise !.

Le deuxième intérêt du Cloud est sa flexibilité et sa fiabilité. Le client n’est plus responsable de son infrastructure. Mais c’est bien le fournisseur de Cloud qui s’engage à respecter ses engagements contractuels pour les services rendus (plateforme sécurisée, disponibilité des infrastructures, stockage redondant, supervision préventive et/ou proactive, implémentation d’un plan de continuité, …)

Le troisième intérêt est le fait d’avoir un logiciel constamment à jour. Le client ne se soucie plus de l’installation des mises à jour. Le fournisseur du Cloud teste, recette et applique lui-même les mises à jour essentielles du logiciel.

Le quatrième intérêt est le fait de pouvoir accéder à ses données à n’importe quel moment et depuis n’importe quel terminal. Aujourd’hui aussi bien les collaborateurs, les clients que les fournisseurs sont nomades et ils souhaitent souvent pouvoir consulter leurs données à l’aide d’un simple navigateur internet, muni de leur connexion internet et de leur terminal préféré et ceci est possible en recourant au stockage des données sur le Cloud.

 2- Et l’open source dans tout cela ?

Avec l’avènement du Cloud, la problématique de l’open source n’est plus en avant plan comme elle le fût dans le passé. Le discours est peut-être un peu moins présent aujourd’hui même si la réalité est tout autre. Voyons donc cette réalité de deux points de vue.

2.1- Apports de l’Open Source au Cloud

En ce qui concerne la thématique de l’open source pour le Cloud, on constate l’émergence et l’existence de divers grands projets Cloud qui utilisent des solutions techniques open source adressant tout aussi bien la virtualisation, le stockage, le monitoring, etc. La liste fournie par exemple par http://www.datamation.com/open-source/60-open-source-apps-you-can-use-in-the-cloud-1.html illustre bien ce propos.

Ce constat démontre, encore une fois de plus, la vigueur et la créativité de la communauté Open Source sur les sujets techniques et technologiques qui ont permis au Cloud d’émerger.

2.2- Contributions du Cloud au progrès de l’Open Source

Comme on vient de le voir l’Open Source semble être bon pour construire le Cloud, mais est-ce que le contraire est vrai ? A priori c’est non comme on l’expliquera dans le paragraphe qui suit. Et il est alors légitime de se poser la question pourquoi des personnes influentes dans le monde du Libre nous demandent de nous méfier du Cloud et pourquoi certains d’entre eux positionnent le Cloud comme un « Open Source killer » ?

Ce que l’on sait c’est que dans un environnement Cloud, l’utilisateur a le choix entre divers logiciels accessibles à la demande sous forme de SaaS sans avoir à se soucier de leur installation ou de leur mise à jour, le tout lui étant garanti pour un coût modique par le fournisseur du service. Qu’il perde les libertés offertes par l’Open Source peut ne pas lui paraître critique et pour des raisons de commodité, il serait prêt à oublier ce détail qui lui avait pourtant déjà coûté cher par le passé du fait du « lock-in » imposé jadis (?) par les éditeurs de logiciels propriétaires. De ce fait, on peut dire que le Cloud computing et les services du Cloud sont de sérieux concurrents, et peut être mortels, des logiciels Open Source.

Il est toujours bon de rappeler que lorsqu’on a recours à un logiciel sous une licence libre en mode « classique », on a toujours la possibilité d’accéder gratuitement à son code source et on acquière de plus les libertés de l’utiliser, le redistribuer, l’examiner et le modifier sans avoir à demander des autorisations à quiconque. Mais si on utilise une application en mode SaaS, on n’a pas forcément son code source. Pire encore lorsqu’il s’agit d’un logiciel sous une licence libre, car on ne saura pas forcément si le fournisseur du service Cloud avec lequel on a contracté a pu modifier ou pas son code source, et en tout cas on n’a pas nécessairement accès à ces modifications puisque certaines licences Open Source comme par exemple la BSD autorise de privatiser les modifications (ce qui n’est point le cas avec la fameuse GPL).

2.3- La combinaison gagnante du Cloud et de l’Open Source

Les logiciels propriétaires et les logiciels Open Source existent et existeront dans le Cloud et dehors de celui-ci. Il y a en effet de la place pour tout le monde et l’arrivée du Cloud n’a jamais signifié que tout ce qui existait avant doit être jeté.

2.3.1- Les premiers pas vers l’Open Cloud

L’Open Source nous semble être toujours pertinent et nous pensons qu’il le restera dans le futur. Il est même devenu plus pertinent que jamais avec l’arrivée du Cloud. Et cela s’explique par le fait que :

  • Les solutions techniques existantes dans l’Open Source permettent de construire rapidement et d’une manière très agile et efficace un Cloud. Certains diront que l’Open Source fait parti de l’actuel ADN du Cloud.
  • Pour faciliter la portabilité ou la réversibilité des données et services placés le Cloud, il est nécessaire de recourir à des standards d’interopérabilité. Or c’est les standards sont les mieux approuvés ouverts dans ce domaine. Il se trouve que logiciels Open Source respectent pour la plupart d’entre eux les standards ouverts.

Les fournisseurs de services Cloud savent que la satisfaction de leur clientèle passe par l’ouverture et la transparence. D’ailleurs, ils sont poussés dans cette voie par les organisations de standardisation promulguant les standards ouverts en les encourageant à implémenter du Cloud en Open Source afin d’en favoriser l’adoption grâce à l’élimination de toute barrière d’entrée. Le Cloud ouvert, en anglais l’Open Cloud, qui est actuellement en gestation (https://www.facebook.com/opencloudinitiative/) favorisera alors le développement de nouveaux logiciels Open Source qui établiront nécessairement plus de confiance dans les services Cloud mis à la disposition des utilisateurs.

2.3.2- Et le Cloud Open Source ??

Dans un monde dont l’évolution s’accélère, la réalisation efficace et rapide de logiciels complexes ne peut que bénéficier des nouveaux modèles de développement mêlant agilité et intelligence partagée. L’offre de ces logiciels sur le Cloud représente une opportunité technologique, économique et sociale pour tous. Et l’Open Cloud doit, à ce titre, être considéré comme un levier indispensable à sa concrétisation.

Il n’en reste pas moins que l’utilisateur finale ne doit pas perdre en vue que l’Open Source lui a permis d’acquérir de libertés sur l’usage de ce type de logiciels et qu’il est opportun d’exiger une offre Open Source dans tous les modes Iaas, PaaS et SaaS. C’est ce que nous désignons ici par le Cloud Open Source et c’est d’ailleurs le cas pour certains domaines comme par exemple le storage (http://www.cyberciti.biz/cloud-computing/7-awesome-open-source-cloud-storage-software-for-your-privacy-and-security/).

Le Cloud Open Source offrira la possibilité aux petits acteurs d’un secteur donné de ne pas subir les choix technologiques des grandes entreprises et tout miser sur l’Open Source. Cette indépendance technologique et ce modèle de développement collaboratif de logiciels, qui mêle à la fois agilité et intelligence partagée, leur permettra une flexibilité et une inter-connectivité pour mettre en place des solutions de type Cloud privé, public ou hybride avec des logiciels Open Source quelque soit le modèle XaaS choisi par le client.

 3- En guise de conclusion

Comme le préconise R. Stallman, je dirais que : « Sur vos ordinateurs, optez pour des logiciels qui respectent la liberté. Si vous choisissez des logiciels propriétaire ou si vous utilisez les services d’un Cloud offerts par un tiers, vous allez éventuellement vous retrouver sans défense et vous serez alors à la merci de leurs développeurs. Faites donc attention à cela et lisez bien le contenu de vos contrats !!! »

Un dernier mot pour la communauté de l’Open Source : « Poussez le Cloud vers un monde basé sur uniquement des solutions Open Source ».

A propos de l’Avis de Consultation Nationale 04/2014

 

La mesure d’audience et la qualification du trafic d’un portail ou d’un site web sont des moyens de mesurer l’efficacité de cette présence web afin d’en améliorer la qualité de façon permanente. Mais l’a-t-on fait pour le portail de opensource.tn ? Je ne le pense pas, car Google Analytics m’a fourni des informations très surprenantes !!

 

En tout cas, il me semble qu’il était judicieux et voire même indispensable, avant de lancer l’Avis de Consultation Nationale n°04/2014 «  Webmastering Editorial et Maintenance des Espaces Open Source pour la Diffusion de la Culture Numérique »[1], de disposer d’indicateurs permettant d’une part de mesurer l’évolution du trafic de ces espaces web, et d’autre part de qualifier son audience afin de fournir un contenu toujours plus proche de l’attente de son public (si public y est).

 

Pour rappel, dans ce contexte particulier, mais cela reste vrai pour tout appel d’offres concernant le recadrage des sites web de l’administration publique, il faut mener généralement deux types d’études :

  • une étude de mesure de la fréquentation, réalisée notamment par la mesure d’audience des diverses espaces web  à partir des fichiers de journalisations,
  • une étude de qualification du trafic, réalisée notamment à l’aide de panels d’utilisateurs.

 

On peut par ailleurs mesurer d’autres choses comme par exemple la vitesse de chargement des pages du portail web, le taux de disponibilité des divers sites composant le portail web sur une période donnée, l’évolution des inscriptions volontaires et spontanées sur le site dédié au marketplace  le nombre de téléchargement de certains documents disponibles au niveau des pages concernant la conférence annuel sur les logiciels libres, etc.

 

Ne jetons pas de l’argent par la fenêtre pour un portail qui n’est pas visité ou dans l’impact est proche de nul. Cet argent, on peut le consacrer à d’autres projets utiles comme l’accompagnement des certaines municipalités à créer leur site web, ou la certification de certaines compétences pour répondre à certains besoins comme par exemple la numérisation de divers services concernant les étudiants.

 

En lieu et place de cet avis de consultation, une compétition inter-universitaire aurait pu être lancée pour créer la solution désirée. Cela permettrait de proposer des stages d’été pour les étudiants, et de créer un nouveau chalenge pour les institutions universitaires.

 

A bon entendeur, … SALUT.

 

 

[1] http://www.mincom.tn/fileadmin/PDF/appel_d_offres/AC042014-FR.pdf

e-tunisie : avant et après Tunisien2.Ouvert

Le document suivant  eTunisia Tunisien2Ouvert est une tentative d’expliquer l’impact des technologies Web 1.0 et aujourd’hui Web 2.0 sur la mise place d’une administration électronique utilisant les TIC afin de répondre aux impératifs d’informer les citoyens et de leur faciliter la réalisation de divers services transactionnels.

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A lire : le manifeste de la guérilla pour le libre accès

Guerilla Open Access Manifesto

Aaron Swartz – juillet 2008 – Internet Archive
(Traduction : Gatitac, albahtaar, Wikinade, M0tty, aKa, Jean-Fred, Goofy, Léna, greygjhart + anonymous)

L’information, c’est le pouvoir. Mais comme pour tout pouvoir, il y a ceux qui veulent le garder pour eux. Le patrimoine culturel et scientifique mondial, publié depuis plusieurs siècles dans les livres et les revues, est de plus en plus souvent numérisé puis verrouillé par une poignée d’entreprises privées. Vous voulez lire les articles présentant les plus célèbres résultats scientifiques ? Il vous faudra payer de grosses sommes à des éditeurs comme Reed Elsevier.

Et il y a ceux qui luttent pour que cela change. Le mouvement pour le libre accès s’est vaillamment battu pour s’assurer que les scientifiques ne mettent pas toutes leurs publications sous copyright et s’assurer plutôt que leurs travaux seront publiés sur Internet sous des conditions qui en permettent l’accès à tous. Mais, même dans le scénario le plus optimiste, la politique de libre accès ne concerne que les publications futures. Tout ce qui a été fait jusqu’à présent est perdu.

C’est trop cher payé. Contraindre les universitaires à débourser de l’argent pour lire le travail de leurs collègues ? Numériser des bibliothèques entières mais ne permettre qu’aux gens de chez Google de les lire ? Fournir des articles scientifiques aux chercheurs des plus grandes universités des pays riches, mais pas aux enfants des pays du Sud ? C’est scandaleux et inacceptable.

Nombreux sont ceux qui disent : « Je suis d’accord mais que peut-on y faire ? Les entreprises possèdent les droits de reproduction de ces documents, elles gagnent énormément d’argent en faisant payer l’accès, et c’est parfaitement légal, il n’y a rien que l’on puisse faire pour les en empêcher. » Mais si, on peut faire quelque chose, ce qu’on est déjà en train de faire : riposter.

Vous qui avez accès à ces ressources, étudiants, bibliothécaires, scientifiques, on vous a donné un privilège. Vous pouvez vous nourrir au banquet de la connaissance pendant que le reste du monde en est exclu. Mais vous n’êtes pas obligés — moralement, vous n’en avez même pas le droit — de conserver ce privilège pour vous seuls. Il est de votre devoir de le partager avec le monde. Et c’est ce que vous avez fait : en échangeant vos mots de passe avec vos collègues, en remplissant des formulaires de téléchargement pour vos amis.


Pendant ce temps, ceux qui ont été écartés de ce festin n’attendent pas sans rien faire. Vous vous êtes faufilés dans les brèches et avez escaladé les barrières, libérant l’information verrouillée par les éditeurs pour la partager avec vos amis.

Mais toutes ces actions se déroulent dans l’ombre, de façon souterraine. On les qualifie de « vol » ou bien de « piratage », comme si partager une abondance de connaissances était moralement équivalent à l’abordage d’un vaisseau et au meurtre de son équipage. Mais le partage n’est pas immoral, c’est un impératif moral. Seuls ceux qu’aveugle la cupidité refusent une copie à leurs amis.


Les grandes multinationales, bien sûr, sont aveuglées par la cupidité. Les lois qui les gouvernent l’exigent, leurs actionnaires se révolteraient à la moindre occasion. Et les politiciens qu’elles ont achetés les soutiennent en votant des lois qui leur donnent le pouvoir exclusif de décider qui est en droit de faire des copies.

La justice ne consiste pas à se soumettre à des lois injustes. Il est temps de sortir de l’ombre et, dans la grande tradition de la désobéissance civile, d’affirmer notre opposition à la confiscation criminelle de la culture publique.

Nous avons besoin de récolter l’information où qu’elle soit stockée, d’en faire des copies et de la partager avec le monde. Nous devons nous emparer du domaine public et l’ajouter aux archives. Nous devons acheter des bases de données secrètes et les mettre sur le Web. Nous devons télécharger des revues scientifiques et les poster sur des réseaux de partage de fichiers. Nous devons mener le combat de la guérilla pour le libre accès.

Lorsque nous serons assez nombreux de par le monde, nous n’enverrons pas seulement un puissant message d’opposition à la privatisation de la connaissance : nous ferons en sorte que cette privatisation appartienne au passé. Serez-vous des nôtres ?

Aaron Swartz

L’informatique dans le Budget 2013

En faisant une lecture du budget de l’Etat pour 2013 (disponible sur iort.org.tn – Journal N°001 du 01/01/2013) أمــر عــدد 3408 لسنـة 2012 مـؤرخ فـي 31 ديسمبر 2012 يتعلق بتوزيع إعتمادات ميزانية الدولة المفتوحة بمقتضى القانون عـدد 27 لسنة 2012 المؤرخ في 29 ديسمبر 2012 والمتعلق بقانون   المالية لسنة 2013, on se rend compte que la rubrique « programmes informatiques »  du titre II est conséquente : 21 899 000 Dt au total.

Bravo !!!

Mais, peut-on m’expliquer comment va être dépensé presque le 1/3 de ce total sur la recherche scientifique (6 020 000 Dt) ?

Y-a-t-il également une explication sur les 4 000 000 Dt prévus par le ministère de l’Education (3 000 000 sur إعتمادات الدفع ) et ( 1 000 000 sur نفقات التنمية المرتبطة بالموارد الخارجية الموظفة ) ?

Pour être bref, disons que si l’Etat projette de dépenser autant d’argent, c’est bien …. mais peut-on me dire quelle sera la part des SSII tunisiennes et notamment celles offrant des solutions à base de  logiciel libre et open source  ????

Messieurs les décideurs, pensez à dépenser cet argent utilement sur la création de l’emploi et le maintien du secteur TIC qui a du mal à s’en sortir correctement, et halte à l’acquisition de licences qui nous apporte pas « grand chose » …. surtout en ce moment.

Open source et la libre concurrence en Tunisie : Faux débat.

J’ai voulu réagir à ce qui a circulé depuis 2 jours sur le site  http://www.surveymonkey.com/s/RJPXVXS et qui concerne la collecte de signatures pour le débat « Open Source et la libre concurrence en Tunisie »; débat prévu pour le 29 mars 2012 l’après midi lors du fameux séminaire national sur les logiciels libres.

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Open Source Principles : PARTOUT !

Les concepts du Libre et de l’Open tels que formalisés par diverses organisations (et notamment la Free Software Foundation et Open Source Initiative) impliquent : le libre accès (et si possible gratuitement et tout au plus pour un coût raisonnable), la libre redistribution, la libre réutilisation, l’absence de restrictions techniques, l’attribution de la paternité des créateurs et contributeurs, l’absence de discrimination (entre les personnes, les groupes, ou encore les domaines d’application), l’indépendance vis à vis d’autres contrats (de Non-Disclosure Agreement ou accord de confidentialité), …

Proposition pour créer un Centre de Compétences Open Source

C2O :
un
Centre de Compétences Opensource à créer

Persuadé que l’utilisation des logiciels libres et des standards ouverts (OSS) peut aider l’administration publique d’offrir des services électroniques aux citoyens et aux entreprises, à développer l’emploi  et à renforcer le positionnement de la Tunisie en tant que destination privilégiée pour l’industrie du développement du logiciel,  je propose que le ministère de l’Industrie et le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’associent et financent la création de C2O un centre national dédié aux technologies OSS.

C2O devra, à mon sens, se concrétiser sous la forme d’une initiative de partenariat public/société civile (on pourrait même impliquer le secteur privé, si cela s’avère être nécessaire). Son travail devra être indépendant et cherchera la plus large participation des personnes intéressées et expertes dans les domaines de l’Open Source, l’Open Data, l’Open Gov.

C2O devra soutenir le développement socio-économique du pays et contribuer à la croissance du développement et de l’usage des OSS à travers la recherche et développement, le renforcement des compétences et le développement du réseautage et de l’entrepreneuriat.

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Proposition concernant la création d’une Commision Nationale pour le Numérique

INTRODUCTION

Lors de la seconde réunion de la Taskforce du logiciel libre le 28 mai 2011, le Secrétaire d’Etat aux TICs m’a confié une mission destinée à présenter les contours d’une future commission nationale pour le numérique. Ma mission était simple : réfléchir aux missions à attribuer à cette commission et préciser sa composition et son mode de fonctionnement. Voici donc un premier jet de cette réflexion.

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Directives et recommandations pour l’usage de standards ouverts et/ou spécifications ouvertes dans l’administration tunisienne

Le présent document a été rédigé et soumis à qui de droit en 2007. Il se trouve qu’il est toujours d’actualité. Je vous le délivre donc tel qu’il est.

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